Justin de Thuy

Justin de Thuy

Assistant chef de projet mobilité bas carbone


D’où je viens ?

Suivant un parcours particulièrement original après le baccalauréat, j’ai d’abord choisi de faire une prépa scientifique, puis des études d’ingénieur à l’Ecole centrale de Lyon, d’où je suis sorti diplômé en 2019 avec une spécialisation en énergie. Puis, je me suis aventuré sur des terrains moins connus dans le cadre de mes expériences professionnelles : une mission au Sénégal en césure, et un projet entrepreneurial sur la précarité menstruelle en dernière année.

Pourquoi j’ai rejoint le Campus ? 

En discutant avec un camarade de ma promotion, j’apprends l’existence du Campus de la Transition, ce lieu alternatif où étudiants, chercheurs ou wwoofeurs se mêlent pour expérimenter la Transition. Curieux de découvrir la vie en communauté à Forges et la richesse des rencontres que l’on peut y faire, et enthousiaste à l’idée de m’investir dans un projet d’expérimentation à fort impact écologique et social, je pose mes valises en mars 2020 afin de travailler sur le projet de recherche-action “Mobilité Bas Carbone”.

Quel est mon rôle ? 

Après avoir contribué à une phase d’étude faisant émerger plusieurs solutions de mobilité bas carbone, durable et inclusive, mon rôle est à présent de coordonner le déploiement pas à pas de ces solutions sur le territoire, en concertation avec les élus et le tissu associatif locale, ainsi que de participer à la recherche de partenaires industriels et financiers prêts à nous accompagner.

Mon mantra / Ma devise dans la vie 

Le“Petit Prince” de Saint-Exupéry est mon livre de chevet depuis que ma maman me l’a offert à l’âge de neuf ans. Je tâche du mieux que je peux de m’en tenir à la préface : “Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent.”

La transition écologique et sociale, en une phrase ? 

Pour penser la Transition, je m’inspire aussi du patrimoine musical français : les artistes passés dont les textes résonnent aujourd’hui – Moustaki, Vian, Ferrat… – alimentent continuellement mes réflexions. Au-delà du savoir et de la compréhension des enjeux globaux, la musique reste un vecteur convivial de passage à l’action, de gestion des émotions et de communication. En dépit de mes quatre échecs successifs aux auditions de “N’oubliez Pas Les Paroles”, j’ai proposé des séances de chorale lors du premier confinement en mars 2020, ainsi que la fête de la musique du village de Forges au Campus en juin de la même année. 

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