Publications

In this section of the website, you can find the publications of some the members of the Campus de la Transition.
Financer la transition énergétique

Alain Grandjean et Mireille Martini

Editions de l’Atelier

Ce livre présente le scénario de décarbonation de l’économie mondiale et les mesures de politique économique qui permettraient de réorienter les flux financiers d’une économie carbonée et prédatrice des ressources naturelles vers une économie soutenable. Il se base sur le rapport sur la Mobilisation des Financements pour le climat présenté par la France à la Cop 21.

 

Reprendre le contrôle de la dette

Lord Adair Turner

(traduction française par Mireille Martini)

Editions de l’Atelier

 

Ce livre explique en quoi la finance n’est pas un secteur de l’économie comme les autres: il structure nos sociétés. La globalisation et la dérégulation de la finance ont déclenché la crise de 2008, qui a fortement ralenti l’économie mondiale et que l’on n’a su résoudre que par un surcroît d’endettement public qui ralentit encore davantage la croissance. Les banques centrales doivent retrouver un rôle actif dans la politique monétaire et le contrôle du crédit et des banques, et le tabou de leur indépendance vis à vis des Etats doit être brisé.

 

Ethique et entreprise

Cécile Renouard Ivry

Editions de l’Atelier, 2013, 176p, 2ème éd. poche 2015.

 

Le modèle économique et social dominant nous conduit à consommer davantage que les ressources disponibles de notre planète et à nous asphyxier. C’est donc un modèle insoutenable. Dans ce contexte, les entreprises ont un rôle majeur à assurer. Il nous faut impérativement prendre du recul, pour inverser nos logiques et faire du profit un moyen au service du lien social et de l’écologie. L’entreprise n’est pas seulement une machine à produire des résultats au bénéfice des seuls actionnaires ; elle est aussi une institution politique concernée par la préservation et la gestion des biens communs mondiaux Ce livre démontre que, loin de se limiter à un discours moralisateur stérile, la démarche éthique nous aide à poser un diagnostic et à proposer des critères pour décider et agir.

Pour cela, l’auteure s’appuie sur des recherches théoriques et une expérience de terrain qui l’a menée depuis douze ans dans plusieurs pays à la rencontre d’acteurs multiples : d’un haut fonctionnaire du Tamil Nadu à une veuve du delta du Niger en passant par un cadre commercial au Mexique, un directeur fiscal de multinationale en France ou encore un patron d’ONG en Indonésie. Les réponses à inventer ensemble viendront certes du dialogue et de l’action politique, mais dépendent aussi et surtout de la force de nos convictions et de notre engagement.

 

L’entreprise au défi du climat

Frédéric Baule, Xavier Becquey, Cécile Renouard  Ivry

Editions de l’Atelier, 2015.

 

Les modèles économiques fondés sur une consommation sans cesse plus grande d’énergie fossile provoquent une hausse des températures qui menace la vie même de la planète. Face à ce défi climatique et à l’épuise­ment de l’ensemble des ressources fournies par la Terre, les entreprises sont placées devant un dilemme : faut-il attendre une invention scienti­fique qui résoudrait comme par miracle le problème, laisser les États et les ONG réparer les dégâts d’une production qui n’aurait pas les moyens de se décarboner, ou commencer dès maintenant à agir au sein même des lieux où se crée la richesse ?

Écrit par deux cadres dirigeants ayant travaillé au sein d’Alstom et de Total et une spécialiste de l’éthique des affaires, ce livre montre, exemples à l’appui, que les entreprises ont des marges de manœuvre pour opérer les révolutions nécessaires à la préservation du climat. Après avoir mis en perspective les questions énergétiques et climatiques, expliqué la gravité des enjeux, Frédéric Baule, Xavier Becquey et Cécile Renouard repèrent, sans gommer les freins et les blocages, les leviers qui permettent aux entreprises de prendre une part décisive à la préservation du climat.

Réussir ce défi peut s’avérer passionnant. Il est à portée de main. Les vrais obstacles ne sont ni technologiques ni financiers mais managériaux et stratégiques, politiques et éthiques. L’entreprise ne peut pas en effet se réduire à une question de résultat financier, de cash et de cours de bourse. Elle constitue d’abord une manière d’agir et de transformer le monde au service de biens communs locaux et mondiaux.

 

 Vingt propositions pour réformer le capitalisme

 Gaël Giraud, Cécile Renouard (sous la dir.),

 Paris, Flammarion, 2009, réédition 2012.

 

Dans un contexte de crise économique et financière, aussi bien que de mutation écologique et énergétique, Vingt propositions pour réformer le capitalisme vient d’être réédité en collection de poche. Des praticiens du monde de la finance, des cadres et des chercheurs (économistes, mathématiciens, philosophes) ont collaboré pour proposer un vaste programme de réformes. La nouvelle édition actualisée et remaniée comprend de nouvelles propositions sur le statut juridique des entreprises, ou le financement d’un grand plan de transition écologique et énergétique. Un éclairage sur les décisions à prendre pour   construire une société durable et solidaire.

Pour plus de renseignements : http://20propositions.comitet.eu/. Des vidéos de présentation des différentes propositions sont en ligne sur le site.

 

La Responsabilité éthique des multinationales

Cécile Renouard

Paris, PUF, 2007 (publié avec le soutien de l’Institut CDC pour la Recherche).

 

« Quelle fonction reconnaître exactement à l’entreprise capitaliste au regard du projet politique mondial du développement durable ? Et comment définir les champs de responsabilité des entreprises multinationales dans les zones de grande pauvreté ? » Sans être pour autant une agence de développement, l’entreprise est impliquée dans le processus de croissance et de développement d’un territoire, et en particulier dans l’empowerment de ses salariés et la gestion de ses impacts sociétaux. A partir d’enquêtes de terrain menées au Kenya et au Nigéria auprès des filiales de Total, Lafarge, Unilever et Michelin, et d’une analyse philosophique du libéralisme, cette étude nous livre une réflexion sur les diverses responsabilités -fiscale, sociale, sociétale et politique – des multinationales dans leurs régions d’implantation.

 

 

Michaël Walzer ou l’art libéral du civisme

Cécile Renouard

Paris, Temps Présent, 2010.

 

Micha.Quel civisme pour nos sociétés libérales menacées par l’individualisme, le repli identitaire et la fracture sociale ? Le philosophe américain Michael Walzer (1935- ) qui se définit comme « libéral communautarien» cherche à conjuguer la multiplicité des appartenances des individus avec leur participation à des communautés politiques plurielles et solidaires. Une introduction à l’ensemble de son œuvre, malheureusement encore peu connue en France.

 

  Un monde possible. Les acteurs privés face à l’injustice

Cécile Renouard

Paris, Seuil, 2008.

 

Mondialisation et crispation identitaire, croissance économique et augmentation des inégalités… le libéralisme engendre des effets paradoxaux. Face à un certain affaiblissement des Etats, le rôle de la société civile en est valorisé. Mais comment apprécier la responsabilité nouvelle des différents acteurs privés (individus, ONG, multinationales, associations caritatives ou religieuses) en matière de développement ?

S’appuyant sur des enquêtes de terrain menées auprès de filiales de grands groupes industriels et sur des programmes de développement (Kenya, Nigéria, Bénin, Mexique), cet essai s’interroge sur l’engagement des acteurs privés dans des projets qui contribuent au bien commun de la planète.

 

 

Le facteur 12. Pourquoi il faut plafonner les revenus 

Gaël Girau et Cécile Renouard

Paris, Carnets Nord-Montparnasse éditions, 2012, deuxième éd 2017.

 

Aujourd’hui, dans les multinationales, les écarts de salaire peuvent aller de 1 à 2000. Comment continuer à faire société si les écarts de revenus sont tels qu’entre le haut et le bas de l’échelle les citoyens n’ont plus rien de commun ? Au terme d’une analyse des enjeux économiques et sociaux de cette question, Gaël Giraud et Cécile Renouard ouvrent un nouvel espace pour le vivre ensemble : accorder moins d’importance aux ressources matérielles, aux biens, pour retrouver le sens des liens et de la relation à l’autre. Le facteur 12 serait alors l’écart maximal des salaires (primes incluses). Ils demandent : pourquoi ne pas se fonder sur cette échelle pour toute la société et soumettre cette question au débat démocratique ?

 

L’entreprise comme commun. Au-delà de la RSE

Swann Bommie et Cécile Renouard

Editions Charles Léopold Mayer, 2018

 

En 2011, la Commission européenne donne une nouvelle définition de la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) : la maîtrise par une entreprise de ses impacts. C’est un véritable changement de paradigme vis-à-vis de la conception encore prédominante selon laquelle l’entreprise contribuerait à la société par la maximisation du profit, par le respect des règles et par des actions philanthropiques volontaires.
Mais pour être effective, cette nouvelle perspective implique – paradoxalement – d’en finir avec la RSE : celle-ci continue, en effet, à être envisagée de façon instrumentale et de manière séparée de la stratégie.Maîtriser ses impacts sur des territoires et au long de chaînes de valeur aujourd’hui mondiales suppose de définir et d’évaluer l’entreprise comme un commun : par la démocratisation de sa gouvernance et par sa capacité à préserver les biens communs mondiaux tant immatériels (la légitimité démocratique, le lien social, la souveraineté populaire) que matériels (le climat, la biodiversité, les ressources naturelles). Tout en s’appuyant sur une lecture historique, cet ouvrage analyse les avancées actuelles, engagées par des mouvements sociaux aussi bien que par des entreprises et des pouvoirs publics de différents pays, pour faire évoluer les mentalités, les normes et les pratiques. 
Osons la Paix Economique: de la pleine conscience au souci du bien commun

Dominique Steiler

De Boeck, 2017.

La notion de paix économique est un contrepoint à celle de guerre économique, valorisant notre nature coopérative plus que notre potentiel agressif. Sans imposer une autre vérité, elle réinvente un horizon possible au travail et lui redonne du sens par le partage et la mise au service. Loin d’une perspective insipide, elle requiert exaltation, engagement, effort et détermination. Dans cet ouvrage, Dominique Steiler nous montre comment, par la pleine conscience et le bien-être, l’entreprise peut retrouver le but qui était le sien : créer des richesses et contribuer au bien commun en renforçant le tissu social de manière durable et respectueuse de la dignité humaine et de la nature.

 

  Eloge du Bien-être au travail

Dominique Steiler, John Sadowsky et Loïc Roche

Presses Universitaires de Grenoble, 2010.

Comment peut-on se suicider à cause des conditions de travail ? Comment répondre au besoin de reconnaissance des hommes et des femmes et redonner du sens au travail, individuellement et collectivement ?

Comment réussir à passer de l’entreprise, lieu de souffrance, à l’entreprise, lieu de bien-être et de performance durable ? À partir de l’analyse des difficultés et des souffrances de la vie professionnelle, de la compréhension du mécanisme selon lequel des hommes et des femmes peuvent en arriver à se donner la mort, les auteurs montrent qu’il est possible de mettre en place une nouvelle façon de gérer les dysfonctionnements et d’inventer un nouveau type de management. Ce type de management, garant des conditions de bien-être et de performance, est dénommé slow management.

 

Prévenir le stress au travail : de l’évaluation à l’intervention, 

Dominique Steiler

Editions Retz, 2010.

 

Si le stress au travail fait actuellement la une de nos journaux, cela fait déjà de nombreuses années que les spécialistes du domaine œuvrent, en recherche comme en interventions spécifiques pour permettre une prise en charge plus efficace et complète de ce problème. La considération actuelle a comme intérêt de mobiliser les acteurs à œuvrer à la prise en charge du stress et à la réduction des pertes financières qui lui sont associées. Elle présente comme limite le risque d’une certaine précipitation politique, poussée par le relais médiatique, à vouloir résoudre rapidement un phénomène complexe qui demande du recul et de la pondération.
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