L’invention du Printemps

L’invention du Printemps,
spectacle vivant sur le thème des low-tech

Né de la rencontre entre le Campus de la Transition et de Patrice Douchet, metteur en scène, L’Invention du printemps a été créé en septembre 2021 dans le cadre du projet de recherche-action sur les low-tech ORFEE, en partie financé par l’Ademe.

spectacle low-tech

La naissance du projet

Convaincu que la diffusion des low-tech passera aussi par un changement culturel et un travail sur les imaginaires, le Campus de la Transition a souhaité, dès le montage du projet ORFEE, travailler sur une mise en récit de la démarche low-tech, telle qu’elle est expérimentée à Forges, mais aussi dans d’autres lieux. Cela s’est traduit par une collaboration avec Patrice Douchet, metteur en scène et directeur de la Tête Noire – La compagnie, rattachée au Théâtre de la Tête Noire implanté à Orléans. 

A l’automne 2020, les échanges entre Patrice Douchet et l’équipe ORFEE, nourris par les expérimentations low-tech sur le site du Campus, ont permis de concevoir les premières lignes directrices de ce spectacle vivant : une forme poétique, légère, adaptée pour tout type de public et notamment pour les jeunes générations. 

Les décors et la scénographie ont été eux-même conçus en cohérence avec la démarche low-tech, ils ont été réalisés avec l’aide d’un chantier d’insertion et d’une équipe de Campusiens et Campusiennes motivées. La troupe est venue de nouveau en résidence au Campus pour les deux dernières semaines de répétition début septembre 2021. Les premières représentations ont eu lieu à l’occasion des Journées du Patrimoine les 16 et 17 septembre 2021.

Une pièce qui incarne avec humour et émotion le nécessaire changement de nos modes de vie

Qu’ils soient Campusiens, habitants du territoire, ou élus, les spectateurs ont particulièrement apprécié la palette d’émotions provoquées par la pièce. Voici quelques-uns de leurs retours :

« Le spectacle ne s’adresse pas seulement au cerveau, il s’occupe aussi de nos émotions. ll me fait prendre conscience de la complémentarité entre apports scientifiques et formes artistiques. »

« Tout au long du spectacle, tendresse des liens et dureté du diagnostic écologique alternent pour nous faire ressentir d’autres chemins possibles, depuis l’humble persévérance à prendre soin, ensemble, de notre monde blessé, jusqu’à la contemplation de la beauté, ou encore la joie de la convivialité festive. Ce que nous montre avec humour et finesse le spectacle, c’est combien le nécessaire changement de nos modes de vie trépidants, consuméristes et mortifères, est facilité par l’expérience – intime ou collective – d’une vie plus sereine et plus joyeuse. »

« J’ai trouvé la pièce sensible, et parfaitement en adéquation avec sa promesse initiale de faire réfléchir à la possibilité d’un nouveau paradigme sociotechnique et à l’adoption de modes de vie alternatifs par le biais des émotions et de la projection théâtrale. »

Et pour la suite

La pièce a depuis été jouée plusieurs fois, au Festival Text’Avril le 28 septembre 2021 et à l’Ecole des Mines de Paris les 16 et 17 décembre 2021. 

Elle est déjà programmée pour plusieurs dates à venir. Profitez de ces représentations !

  • Festival Théâtre sur l’herbe 2022 : 25 et 26 juin 2022 (proche de Orléans).
  • Festival OFF d’Avignon (Tiers-lieu La Scierie) : du 6 au 16 juillet 2022 (une campagne de Crowdfunding a été lancée pour aider au financement de la location de la salle : https://www.proarti.fr/account/latetenoirelacie ).

L’Invention du Printemps a vocation à être jouée dans toutes sortes de structures : universités, écoles, séminaires, éco-lieux et tiers-lieux, tout comme dans les théâtres et autres lieux culturels. Si vous êtes intéressé pour programmer des représentations, vous pouvez contacter la compagnie du Théâtre de la Tête Noire à l’adresse suivante : contact.lacompagnie@theatre-tete-noire.com.

Note d’intention de Patrice Douchet, metteur en scène

Pour croire en l’avenir 

En m’appuyant sur des écrits (comme L’Âge des low-tech de Philippe Bihouix), sur des retours d’expériences vécues dans des écolieux, sur des recherches scientifiques en cours mais aussi sur l’expertise du Campus de la Transition du domaine de Forges, j’ai écrit et mis en scène un spectacle destiné aux nouvelles générations.

Il me semble urgent de donner une image réjouissante de ce ralentissement de la consommation qui est aujourd’hui la seule solution à la portée de toutes et de tous pour retarder, voire éviter les catastrophes annoncées. Transformer cette contrainte en plaisir. Retrouver le chemin de la simplicité, de l’essentiel, de l’indispensable.

Voilà les enjeux que j’ai voulu embrasser avec ce récit. Douceur, tendresse, lien, échange, partage, inventivité, audace… ont été les clefs pour la construction d’un poème dramatique où le sérieux et l’humour cohabitent.

Au travers de petites situations à l’apparente simplicité (mais où on devinera en filigrane la complexité) j’ai tenté d’ouvrir des fenêtres vers une réflexion sur l’avenir du monde.

Il s’agit de se servir de la scène comme vecteur pour rendre séduisante une pensée qui peut paraître encore trop austère en particulier aux jeunes : celle de la décroissance, de la résilience, de la réparation, de cette rénovation attendue.

Parce qu’il faut vivre, avec des rires, des joies, des raisons de croire en l’avenir.

Elle et Lui sont aux abois. 2 médecins urgentistes au chevet d’un téléphone portable en fin de vie.

Merci à nos partenaires pour le soutien de ce projet

Crédits photos : Hélène Leclerc et La Tête Noire La Compagnie

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