Que pouvons-nous espérer de cette COP ?
Décrite par le pays organisateur comme "la plus grande jamais organisée", cette édition a rassemblé pendant 16 jours 80 000 participants, avec pour objectif d'avancer significativement sur les enjeux de transition énergétique et de protection du vivant.
Alors que les conséquences du dérèglement climatique s'intensifient, entre sécheresses, appauvrissement des sols, incendies à répétition et pertes massives de la biodiversité, les attentes sont fortes pour cette nouvelle édition de la COP. Pour la première fois, un « accord historique pour accélérer l'action climatique » a été trouvé, mentionnant une sortie totale des énergies fossiles responsables de 75% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre (selon le cabinet de conseil Carbone 4 fondé par Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean).
Une mission de grande ampleur, encourageant les états à se mettre en mouvement à la hauteur des enjeux écologiques actuels. Néanmoins, nous ne pouvons ignorer les intérêts financiers et autres pressions politiques à l'œuvre. Pour le moment, la question du financement des actions à mener pour la Transition est reportée à la prochaine COP qui se déroulera en Azerbaïdjan. Aucune entente commune n'a été trouvée pour la mise en place de mesures contraignantes, ni aucun calendrier pour la mise en œuvre des objectifs chiffrés à réaliser. Chaque pays possède divers leviers d'actions qu'il se doit d'actionner « d'une manière juste, ordonnée et équitable [pour accélérer] l'action dans cette décennie cruciale, afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques ». Il nous reste à espérer que les futures négociations permettront une avancée réellement significative...