Fraîchement nommée au poste de coordinatrice du pôle Hôtellerie, Agnès Hardy est une habituée du Campus de la Transition. Ce sont d’abord les formations puis le bénévolat qui l’ont attirée dans le projet, tandis qu’elle travaillait comme chef de projets jeunesse. D’un naturel dynamique, elle rejoint aujourd’hui les troupes, guidée par l’intention de « développer un accueil qui soit le reflet d’une sobriété heureuse, conviviale, et pleine d’espérance » au sein de l’éco-campus.
Découvrez son portrait au travers du questionnaire de Proust !
Le principal trait de mon caractère ?
L’enthousiasme, et la franchise.
La qualité que je préfère chez les autres ?
La bienveillance.
Ce que je déteste par-dessus tout ?
Toutes les formes de domination qui créent de l’injustice.
Mon occupation préférée ?
La lecture de certains auteurs, qui m’ont aidée à trouver un sens à la vie.
Mon rêve de bonheur ?
Vivre sur une terre qui cesse enfin de se dégrader.
Si j’étais une fleur, je serais…
la primevère qui annonce le renouveau.
Si j’étais un animal…
un humain définitivement.
Mes artistes favoris ?
Angelin Preljocaj, Pierre Soulages, Louise Bourgeois.
Mes héros dans la fiction ?
Entre fiction et réalité : Karen Blixen dans le livre La ferme africaine, le portrait d’une femme libre avant l’heure.
…et dans la vie réelle ?
Hannah Arendt, Simone Weil (la philosophe).
La réforme que j’estime le plus ?
L’abolition de la peine de mort, comme étape importante pour la démocratie française, et je retiendrais le discours de Robert Badinter, bouleversant.
Ma devise ?
Ensemble, réenchantons le monde.
J’ai connu le Campus…
grâce au livre de Blandine et Arthur de Lassus : Et lentement tout bascule, qui ont tout quitté pour entrer en transition au côté du Campus comme maraîchers.
Ce que je recherche au Campus, c’est…
à me mettre au service de la transition écologique intégrale, concrètement dans ma vie, en agissant concrètement dans un lieu inspirant.
Ce qui m’a le plus surprise au Campus, c’est…
la complexité de sa gouvernance, la force du collectif pour aller toujours plus loin.
Ce que m’a surtout apporté le Campus, c’est…
la possibilité de continuer une transition au sein d’un projet ambitieux.
Le mot qui me vient quand je pense à l’avenir, c’est…
espérance.
Quand je pense à l’avenir, cette phrase me vient en tête
« Il faut espérer que l’humanité du début du XXIe siècle pourra rester dans les mémoires pour avoir assumé avec générosité ses graves responsabilités ».
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ?
Leur singularité et la complémentarité que je pourrais avoir avec eux.
Le don de la nature que je voudrais avoir ?
La résilience.
Mes poètes préférés ?
Christian Bobin, Aimé Césaire, Boris Vian.