Portrait du mois : Sarah Nguyen


C’est au croisement des sciences humaines et sociales et des sciences de l’ingénieur que se situe le parcours de Sarah. Ses études de génie urbain à l’UTC ont été accompagnées d’un investissement grandissant dans les milieux associatifs et militants, ce qui l’a menée à expérimenter la vie en communauté à diverses occasions. Pour allier son parcours universitaire et associatif, elle se projette dans le milieu des formations pour la transition écologique. Animée d’une énergie évidente, elle occupe le poste de stagiaire Bâtiment-Énergie pour les six prochains mois !

Découvrez son portrait au travers du questionnaire de Proust !

Le principal trait de mon caractère ?

Ma tendance à prendre tout très à coeur, ce qui est à la fois un de mes plus grands points forts et un de mes plus grands points faibles.

La qualité que je préfère chez les autres ?

L’ouverture aux autres et la sensibilité.

Ce que je déteste par-dessus tout ?

L’inertie des systèmes. (C’est pas gagné-gagné de vouloir changer le monde).

Mon occupation préférée ?

Essayer de comprendre les gens.

Mon rêve de bonheur ?

Arriver à trouver un équilibre dans ma vie (ou plus précisément : dans mon engagement militant, dans mon rapport au travail, dans mon rapport aux autres). 

D’un point de vue moins abstrait : pouvoir vivre de ce qui fait sens pour moi (animer des formations, faire de la facilitation, aider des personnes à s’engager dans ce qui sens pour eux).

Si j’étais une fleur, je serais…

Une petite hortensia !

Si j’étais un animal…

J’aimerais répondre « un animal qui a la classe comme un phoenix », mais à vrai dire je me rapproche plutôt d’un petit chiot enthousiaste avec (trop) d’énergie.

Mes artistes favoris ?

En ce moment, niveau musique j’écoute beaucoup Ben Mazué, Cavetown et The Lumineers mais ça varie !

Mes héros dans la fiction ?

Rien ne me vient en tête !

…et dans la vie réelle ?

Je n’ai pas de nom précis, mais je dirais les militantes et les militants qui inspirent à s’engager pour diverses causes et enjeux sociétaux.

La réforme que j’estime le plus ?

Aucune idée !

Ma devise ?

Si les gens communiquaient mieux, le monde serait meilleur. 

J’ai connu le Campus en faisant…

connaissance dans un camp auto-géré en écolieux avec une fille ayant fait le T-Campus et un ami ayant son stage à BatEr, ce qui m’a permis d’en apprendre davantage sur le Campus, et de pouvoir y mettre mes pieds et ma curiosité.

Ce que je recherche au Campus, c’est…

à grandir dans un lieu où je peux me prendre des claques, avoir des remises en question et tout ça dans un cadre fertile à la confiance et le partage. Je cherche surtout à apprendre : apprendre à mieux me comprendre et à m’améliorer, apprendre à vivre en collectif avec tous ses aléas naissant d’une grande diversité de personnes aux visions du monde différentes et tous ces avantages d’un environnement riche aux parcours de vie impressionnants. C’est aussi apprendre sur des questions plus techniques et de coordination concernant le bâtiment (la rénovation thermique d’un château, les travaux, la chaudière, etc.).

Ce qui m’a le plus surpris au Campus, c’est…

la lucidité des Campusiens et Campusiennes au sujet de la vie en collectif. J’ai l’impression qu’au Campus, il n’y a pas de vision idéalisée de la transition ou de la vie en écolieu : la transition requiert des efforts, mener une gouvernance qui essaie de tendre vers l’horizontalité avec de la verticalité assumée est complexe et génère forcément des frustrations et des difficultés, le rapport au travail n’est pas évident, mêler vie pro et vie perso est très prenant émotionnellement et la liste est très longue à énoncer mais en tout cas, j’ai été agréablement surprise de percevoir l’analyse de chacune et chacun sur ces sujets. Les visions de la vie en collectif partagées ici me semblent très réalistes et à la fois critiques de notre fonctionnement tout en ayant la bonne volonté de vouloir faire au mieux pour améliorer notre vie collective.

Ce que m’a surtout apporté le Campus, c’est…

pouvoir bénéficier de la possibilité d’explorer de nombreuses appétences : mettre en cohérence mes études en génie urbain avec BatEr et explorer les problématiques liées à la rénovation thermique et à la coordination de travaux, pouvoir animer des ateliers qui est vraiment quelque chose qui m’anime, voir que mes expériences associatives peuvent sembler utiles par rapport à plusieurs problématiques au Campus (logiciels libres, questions de genre et de discrimination, formations, etc.), avoir un regard de sciences humaines pour analyser le rapport au travail au Campus, etc. J’ai le sentiment de me sentir à ma place et de pouvoir contribuer au Campus sur différents aspects.

Le mot qui me vient quand je pense à l’avenir, c’est…

incertain.

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ?

Leur authenticité.

Le don de la nature que je voudrais avoir ?

Être libre comme l’air !

Mes poètes préférés ?

Les poètes de tous les jours, celles et ceux qui écrivent dans des bouts de carnet, les personnes qui touchent le cœur des gens rien qu’en parlant avec poésie.

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