En septembre 2020, Lise-Marie Dambrine est arrivée au Campus en service civique pour travailler sur le projet FORTES’, tandis que Florent Haffner a été missionné sur la recherche-action et notamment le projet Maîtrise Carbone Campus (MC2) (retrouvez, par ailleurs, un portrait croisé avec Florence Drouet.
Au terme de leur contrat, six mois après leur arrivée au Campus, Lise-Marie et Florent nous partagent leur expérience de service civique et ce qu’ils en retiennent pour la suite. Vous pouvez retrouver leur interview ici !
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris au Campus?
Lise-Marie : L’usage des jeux, de savoir que même adulte, nous gardons cette joie du jeu.
Florent : L’envergure et le rayonnement du projet alors qu’il n’a que trois ans !
Quel est votre “meilleur moment” ici?
Lise-Marie : Les repas sont mes meilleurs moments ici !
Florent : Les moments de calme : les matins tôt et les week-ends avec peu de monde sur le château.
Vous avez beaucoup contribué à changer le Campus, par votre engagement, votre présence, votre travail au jour le jour… en retour, en quoi avez-vous, vous aussi, changé durant ces 6 derniers mois ?
Lise-Marie : La folie douce du Campus apporte beaucoup à chacun d’entre nous. Elle nous permet de retrouver l’enfant que nous étions tout en nous nourrissant intérieurement. Le jeu est valorisé et m’a permis d’exprimer qui j’étais sans jugement. La période complexe dans laquelle nous vivons rend tout très incertain : et le Campus apparaît comme un îlot où mes convictions se sont renforcées avec une foi renouvelée dans l’avenir et le vivre ensemble.
Florent : Je crois que je ne chaufferai (presque) plus jamais ma chambre ! C’est une expérience de vie complète, une vraie immersion dans un des modèles possibles pour une vie faite de plus de partage, sobriété et convivialité. Il n’y a rien de mieux que de le vivre pour progresser dans sa réflexion.
Que retenez-vous de l’expérience service civique au Campus pour votre parcours personnel et professionnel futur ?
Lise-Marie : Il va sans dire que le Campus marque durablement mon parcours personnel et professionnel. De convictions individuelles sur la nécessité d’agir dans un monde et un climat déréglé, j’en fait désormais mes convictions professionnelles. Mon travail sur le chapitre « Vie des Campus » avec Chantal Dardelet de l’équipe Together de l’ESSEC me permet de rejoindre cette institution dans le cadre d’un contrat avec beaucoup de joie et de motivation. Je ne serai pas loin du Campus. Je n’abandonne pas mon envie de travailler à une échelle globale avec un intérêt particulier pour la géopolitique : j’espère à terme pouvoir coupler l’ensemble de ces intérêts. Je retiens surtout que je peux travailler en alignement avec mes convictions.
Florent : Pleins de nouvelles choses, dont certaines plus utiles que ce que j’ai pu apprendre en école : tricoter, cuisiner végétarien mais varié, faire du cidre (ou du vinaigre de cidre, ce n’est pas encore sûr…), travailler le bois, faire des couches chaudes, etc. Et je retiens qu’avoir une activité professionnelle transdisciplinaire, pleine de sens et à la hauteur des enjeux, est possible.
Un conseil pour vos successeurs ?
Lise-Marie : Le Campus est une aventure intense. Il faut savoir équilibrer les temps de groupe et les temps avec soi-même. Il faut savoir se laisser du temps pour s’adapter à un environnement très différent de ce que nous connaissons habituellement… Toujours se rappeler que l’esprit y est bienveillant !
Florent : Garder un pied (et une jambe) en dehors du Campus pour pouvoir s’y ressourcer certains week-ends et prendre du recul sur cette intense expérience.